Francis Tollon
Bulletin de la Société d’histoire naturelle de Toulouse
100 n°1 p49-60 (1965)
TOLLON (Francis). – Sur la métallogénie de la région de Vicdessos (Ariège) -> lien article Gallica
Les quantités d’or ainsi isolées étant trop petites (de l’ordre du millième de milligramme ou gamma) pour être pesées, nous avons eu recours à la colorimétrie du pourpre de Cassius déposées sur papier filtre (confined spot). Cette méthode, très sensible et particulièrement adaptée aux études géochimiques, permet, en partant de prises d’essai de 30 grammes, de doser l’or dans ces minerais jusqu’à une teneur limite de 6.10-9. (6 mg par tonne/ 6 µg/kg)
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Auteur : gold09
Gîtes métalliques du Saint-Gironnais (Biros, Bellongue) Mussy 1864
Pages 80, 81, 82, 83, PDF complet
plomb de Peyronére.
En montant de la Clotte au fond de la vallée d’Autrech , à 100 mètres au-dessous du col qui conduit la vallée de l‘Isard au quartier de Peyronère, sont deux filons parallèles de 0m50 à 1 mètre de puissance séparés entre eux par 40 ou 50 mètres de schistes de la montagne; le minerai est un mélange de blende et galène à grains fins riches en argent, le mélange n’est pas intime; le filon nord contient, en outre, de la pyrite de fer ;ces deux gîtes sont orientés 0.10° S. et plongent de 50 à 60° au nord; Ils se prolongent vers l’est sous le pic qui domine de ce cote le col de l’Isard, et du côté de la Haute-Garonne, dans la vallée de Couledoux, où on trouve des restes importants d’anciens travaux.
Plomb de La Bellongue.
La lisière Nord du bassin de transition, séparée de la précédente par les montagne du trias et du calcaire jurassique, forme le versant gauche de la vallée de la Bellongue et contient également quelques gîtes de plomb de moindre importance sur lesquels peu de travaux ont été faits; ils ne sent connus que par leurs affleurements.
On trouve en marchant de l’est à l’ouest :
1° Sur la rive droite du ruisseau qui descend du sud au nord à l’ouest d’lllartein, et à 2 kilomètres environ de ce dernier village, une petite tranchée sur un filet de galène de quelques centimètres; cette attaque est sur le sentier de montagne qui conduit d’Illartein à Orgibet;
2° Au sud-est du village d’Augistrou, tout prés de la Bouigane, sur sa rive gauche et au sud-est d’Orgibet, sur le rive droite de la meule rivière, sont deux affleurement; de galène où aucun travail n’a été exécuté;
3° Entre Augirein et Orgibet, sur le bord de la route et rivegauche de la vallée, est un filon de porphire de 0m40 N.S., qui recoupe perpendiculairement les couches dirigées de l’est à l’Ouest ; dans ce filon est un petit filet de galène de 0m10 d’épaisseur dirigée N. 20° 0. ; on y a exécuté une descenderie de 3 mètres suivi d’un petit puits.
A 50 mètre plus à l’ouest est un filon parallèle de même nature
de l’autre coté de la Bouigane, en face de ce petit travail, au hameau des Angladas; est une petite tranchée sur un filon de galène de même nature et placé dans les mêmes conditions.4° En remontant le vallon d’Augirein du nord au sud on trouve un peu à l’ aval du hameau de Serrepelade, un petit filon de quartz de 0m10 accompagné de galène et blendes à larges facettes dirigé O. 45° N. avec plongement de 50° au sud; à coté est un un filon d’ocre avec pyrite de cuivre.
plomb de la Souquette
En remontant au fonds du même vallon et sur la rive gauche, au quartier de de la Souquette, sont d’anciens travaux sur un beau filon de galène à grains fin, orienté 0. 35° S. et enclavé dans schistes ardoisiers; le filon a été mis à nu par une tranchée de 10 mètres fort ancienne et en partie éboulée; au-dessous de la tranchée est une galerie en direction de 20 mètres suivie d’un puits; le tout est inondé; le toit et le mur sont schisteux ;
Le minerai est très beau, à grains fins et très argentifère, mélange d’un peu de blende et de pyrite de Fer; au toit du filon principal qui parait avoir plus d’un mètre est un petit filet de 0 m 10 sur lequel a été commencée une galerie.
Si de la Souquette ou marche vers l’est de l’autre coté de la rivière d’Augirein, ou trouve des affleurements analogues à celui de la Souquette.
Du coté; de l’ouest on passe dans le vallon de Rouech où sont dans la même direction quelques affleurements de blende et pyrite dans les schistes ardoisiers
groupes Cuivreux
Sur les deux versants de la chaîne de montagne qui sépare les vallée de la Bellongue et de Sentein, on trouve au contact des grés du trias et du calcaire qui les dominent des affleurements variés de minerai de cuivre.
Cuivre d’Irazein
Sur le venant sud de cette montagne, au-dessus du village d’Irazein, est une recherche assez récente pour cuivre sur un minerai de cuivre gris contenant 36 pour 100 et 880 grammes argent aux 100 kilos de minerai avec des traces d’or; ce gîte est généralement peu puissant et placé au contact des grés du trias et du calcaire supérieur; il est concordant avec les couches en direction, mais parait discordant en plongement; les couches s’inclinent de 40° au nord et le filon est presque vertical; le toit est calcaire, le mur est du grès rouge à grains fins; le cuivre est fréquemment accompagné d’un filon de fer carbonate de 10 à 20 centimètres d’épaisseur; le filon est orienté 0. 40° N. et gravit en écharpe la montagne escarpée qui domine au nord Irazein; les travaux consistent en six tranchées de 2 à 3 mètres chacune ayant mis à nu le filon sur une hauteur de 200 mètres environ; il est loin d’être continu, plusieurs attaques n’ont donné aucun résultat ; dans sa plus grande puissance, il atteint à peine I0 centimètres.
Du coté de l’est on trouve aussi quelques traces cuivreuses vers Uchentein toujours au contact de grès et calcaires.
Cuivre de Saint-Lary
Vers l’ouest d’Irazein, au col de Nedé, on a jusqu’à ce jour constaté aucun affleurement, niais plus loin dans le vallon du Rouech, à moitié chemin de Saint–Lary à Berguerasse, sur la rive gauche de ce vallon et à 300 mètres au-dessus de la rivière, sont des restes de travaux importants pour cuivre qui portent le nom de mine de cuivre de Saint-Lary.
Le filon de cuivre de Saint-Lary est orienté 0. 20° N. avec plongement de 30 à 35° au nord ; il est presque horizontal; le toit est calcaire, le mur est du grès rouge; le gîte est au contact du trias et calcaire supérieur ; on peut pénétrer dans ces travaux sur 50 mètres environ, au-delà les avancées sont bouchées par des éboulements ; la gangue du filon est quartzeuse, le minerai est du cuivre pyriteux avec carbonate disséminé en mouches dans le quartz; plus à l’ouest dans la Haute-Garonne, on retrouve dans la même position d’autres gîtes cuivreux sur lesquels à plusieurs reprises ont été tentées des recherches sérieuses.
Sur le versant nord des montagnes qui forme, du reste, la rive droite de la vallée de la Bellongue, le contact du trias et du calcaire supérieur se trouve tout près de la crête et contient un certain nombre d’affleurements de cuivre qui depuis de longues années donnent lieu à des légendes concernant des mines fabuleuses d’or gardées par des dragons,
On trouve en marchant de l’est à l’ouest :
Au fond de la vallée d’Argein, tout près de la crête, dans la foret domaniale d’Araing, deux petites attaques ou tranchées sur deux affleurements de cuivre pyriteux qui passent dans le pays pour mines d’or. (Pic de Moussaou)
Au fond du vallon qui descend d’lllartein, sont trois attaques sur des indices de cuivre de même nature.
De même, au fond du vallon du hameau de la Mousquére, qui débouche dans la Bouigane, entre Illartein et Orgibet sont des indices de cuivre ; plus à l’ouest, les affleurements sont plus rares, aucun n’a été porté à ma connaissance.
Voir aussi Mines et filons castillonnais
Mine de cuivre d’Irazein (Ariège)
Remarques importantes: La mine d’Irazein a été abandonné depuis plus de 90 ans.
Il est extrêmement dangereux de s’aventurer dans les galeries humides étayées avec du bois avec des planches par endroit.
Demander conseil à la gendarmerie locale et aux clubs de spéléologie.
D. 1 Localisation

L’ancienne mine de cuivre d’Irazein se situe sur le flanc sud de l’arête constituée par les Pics de Sérau et de l’Arraing, au pied du Pic de Moussau.
De l’exploitation subsistent quatre galeries partiellement murées localisées aux cotes suivantes, d’Ouest en Est .
Références :
- Boisson, thèse 3éme cycle Besançon 1975, les mines de cuivre du Séronnais et d’Irazein (extrait ici)
- Rapport Geoderis 2015(Biros) référence Irazein pages 85-91 :
x | y | z | |
1 | 487,79 | 66,94 | 1230 |
2 | 487,87 | 67,06 | 1310 |
3 | 486,01 | 66,99 | 1240 |
4 | 488,01 | 67,04 | 1270 |
On accède à ces galeries à partir du village d’Irazein par un sentier qui part vers le Nord, recoupe en deux fois le ruisseau Sourd pour rejoindre un autre sentier proche de la cote 1121, partant vers l’Ouest en direction de la Coume d’Esplas
Les galeries sont alors situées au-dessus du chemin, leur présence étant décelable par les haldes importantes qui sont d’ailleurs nettement visibles depuis le village d’Irazein.
D.2 Historique
La mine de cuivre d’Irazein est citée par M. MUSSY (1870), A. CAILLAUX (1875) et M. METTRIER (1894). Selon les archives du Service des Mines de Toulouse; de 1865 à 1870, sur les indications d’habitants du pays, d’anciens travaux furent rouverts au Nord-Est de la Fontaine des Mourères, au-dessous du Pic de Moussau.
Ces travaux n’ayant pas donné de résultats immédiats, et faute de moyens financiers suffisants, les recherches furent abandonnées. Elles furent reprises de 1906 à 1914 donnant la production suivante : 190 t à 3% de Cu et 6 à 9 Kg d’Ag/tonne.
L’exploitation cessa par suite de l’irrégularité de la minéralisation puis recommença de 1920 à 1921 avec 23t = 3% de Cu, 0,9 % d’Ag, 10% de Pb et 4t à 4,5% de Cu. Enfin la mine cessa toute activité jusqu’en 1926.
Au-delà de cette date, les archives ne possèdent plus de documents. En Mars 1964, le Service des Mines de Toulouse ordonna la fermeture des galeries.
D.3 Le gisement
D.3.1 Description des travaux
Les archives concernant la mine d’ïrazein mentionnent d’anciens et de nouveaux travaux. Le plan ci-joint au 1/500e (Planche 14) montre l’importance des anciens travaux qui consistaient en trois travers-bancs ouverts aux cotes 1218. 1198 et 1165 rejoignant une galerie Est-Ouest d’où partaient de nombreuses descenderies, l’exploitation s’étant faite en 14 niveaux superposés. Ce groupe de travaux a été abandonné en 1910, les chances de retrouver la minéralisation n’étant pas en rapport avec les dépenses.
Les nouveaux travaux se sont développés sur des indices minéralisés localisés plus à l’Est des travaux précédents et à une cote plus élevée. Les galeries subsistant actuellement correspondent probablement en majeure partie à ces derniers travaux, les anciens étant ensevelis sous les haldes.
D.3.2 Structure du Gîte
Avant de porter mes observations, je mentionnerai les indications des archives qui donnent déjà des renseignements importants sur la structure du gîte (Planche 14).
La minéralisation est en filons lenticulaires. Elle consiste en un filon principal dirigé Nord 70° à 72° Est avec un pendage de 45° vers le Nord, recoupé avec ou sans rejet par des croiseurs Nord-Sud à pendage de 67° vers l’Est. Ces filons sont eux-mêmes découpés en tous sens par des fractures ayant rendu les recherches difficiles.
Planche 14
La minéralisation aurifère d’Aurenere , Espagne
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Inventaires des ressources géologiques de la France
Les cavités souterraines
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(Données) Données sur le sous-sol.
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Principe de concentration
Le principe de concentration (par gravité) : 10 particules or avec 1000 particules sable sont entrainés par la rivière. Quand l’eau ralenti, les 10 particules or s’arrêtent avec 100 particules de sable, le reste du sable, 900 particules, est entrainé plus loin. La bâtée utilise le même principe. On peut dire que la rivière est une gigantesque bâtée. La rampe de lavage (sluice) avec les tasseaux ressemblerait plutôt aux failles.
Dans les ruisseaux torrentiels, tout est lessivé, pas de concentration à part quelques marmites rocheuses.
L’or se retrouve ainsi concentré dans les ralentissements en aval des chutes, méandres dans les plages.
Une autre partie se concentre dans des pièges rocheux du fond de la rivière, « bedrock » ou les concentrations sont plus importantes que dans les plages, mais plus difficile d’accès
Les orpailleurs recherchent principalement ces concentrations naturelles qui concentrent l’or à leur place.
Taille des alluvions et or d’après la vitesse du courant (indicatif) <-clic
Les mines d’or de l’Ariège
Juillet 1987
ISSN 0762-7033
Les « Mines d’Or » de l’Ariège
Légendes (fake news) et Réalités (hypothèses).
Beaucoup d’orpailleurs se demandent d’ou vient l’or, et si au lieu de se fatiguer à pelleter dans les vallées, il ne serait pas plus simple de rechercher dans les montagnes des filons d’or, où il n’y aurait qu’à gratter un peu pour récupérer des masses d’or considérables.
Plusieurs opinions de géologues s’opposent :
– La première est qu’il y a eu des filons aurifères en Ariège et qu’ils
ont tous disparus du fait de l’érosion. Les Pyrénées au temps de leur création étaient beaucoup plus hautes.
Maintenant le point culminant est l’Aneto à 3404 m.
– La deuxième est que l’or des rivières provient uniquement de l’or présent à l’état de traces d’un tas de filons (fer, plomb, cuivre, etc…)
Tous ces filons, or natif (supposé) ou autres métaux ont libéré l’or par l’érosion, et les particules se sont concentrées dans les placers des vallées.
Une thèse sur l’origine de l’or des rivières ariégeoises montrent que la formation des placers s’est faite en deux temps.
1- L’érosion des Pyrénées avec création d’importants dépôts alluvionnaires pliocènes (cônes de déjections, dans les plaines) à très faibles teneurs en or, non classés.
Ces alluvions pliocènes se sont ensuite décomposés en argile (silicates: feldspaths et micas des granites et roches magmatiques) et sable (quartz).
2- Ces dépôts ont été re-attaqués et creusés par l’érosion pour faire les placers actuels, quelques centaines de métres plus bas). Il reste ainsi sur les sommets des collines des résidus de ces anciens dépôts sous forme de couches d’argile contenant des galets décomposés.
Ce sont les terrasses aurifères fossiles dont les ruisseaux qui les drainent contiennent des traces d’or et même des pépites.
C’est ce qui explique que les zones aurifères commencent dans la plaine et que les rivières des montagnes ne contiennent que peu d’or.
Les romains exploitaient des mines assez haut, comme des mines de fer au Portillon d’Albe, 2400m (Biros), mais pas de mines d’or connues. Et beaucoup de légendes circulent.
En 1873, au pic de St-Barthelemy un comte de Pujol aurait trouvé des pépites de 4g, 70 g et 200 g. Comme on s’en doute, l’endroit n’a jamais été retrouvé.
On raconte que dans la mine de cuivre d’Irazein, un vieux berger du pays, il y a 70 ans, en s’aventurant au fin fond de la montagne dans une galerie très dangereuse, en revenait avec de nombreuses pépites d’or. Cette mine est quand même connue pour avoir donné les plus gros cristaux de Tétraédrite,
(Cuivre gris contenant souvent de l’argent et de l’or). (voir aussi Mussy).
Le Lez à quelques kilomètres de là, vers les confluents des ruisseaux d’Orle et d’Ayer, contient des petites paillettes d’or (<6). Ce qui indique des traces d’or filonien à proximité.
Dans l’Ouest de l’Ariège, Malus parle des mines abondantes de « Chichois », avec des mines de plomb et d’argent qui contient un peu d’or. On suppose que ce sont les mines de galène argentifère du Bentaillou dans le Biros, montagne de Chichoué, d’ou des analyses modernes ont montré des traces d’or (vers Rouge).
Malus->Au dire des habitants du pays, chaque trou, chaque mine dans la montagne, surtout quand ils ont étés abandonnés depuis des siècles, étaient d’anciennes exploitations aurifères. Ils subsistent beaucoup de légendes sur des mines d’or « romaines ».
Ainsi la mine de Portet d’Aspet, cité par Malus, celle de la Souquette et celle du pic de Moussau dans la Bellongue.
Minéralogie Couserans. La Bouigane qui draine cette zone est aurifère.
En résumé, toutes les grandes rivières (Salat, Lez) et leurs affluents, ont eu des exploitations ou recherches de mines de métaux divers, en galeries ou tranchées, depuis plusieurs siècles. Ce qui a généré des haldes (tas de cailloux à ciel ouvert contenant de faibles teneurs en minerais ou des terrils (Le Bocard/Sentein et Salau).
A Aulus dans une ancienne fonderie, on a trouvé 20 kg de lingots d’argent. Personne ne sait pourquoi cet argent est resté là..
Des analyses sur quelques filons ont été faites par Tollon 1965. Il n’a trouvé de l’or en place dans les roches qu’à faible teneur ; mêlé à la pyrite, la chalcopyrite, la galène, le mispickel en faible proportion et dont la désagrégation par l’érosion a libéré l’or.
Des analyses de différents sulfures de la vallée du Vicdessos, dont Auzat, Miglos et Rancié ont donné des teneurs en or de 0,06 à 0,6 grammes d’or à la tonne.
(Tollon 1965 bulletin société histoire naturelle Toulouse p49-60)
On a aussi trouvé des traces d’or dans des filonets près de la Bastide se Sérou, à Moncoustant et à Alzen.
Dans la même région à la Coustalade, un ingénieur des mines, Viera aurait trouvé en 1911 des teneurs de 250 grammes d’or à la tonne. (on suppose que son creuset d’analyse par coupellation était contaminé par des analyses précédentes, ce qui aurait faussé le chiffre)
D’autres mines sont encore connus pour contenir de l’or à l’état de traces. Celle de Baxouillade avec de la chalcopyrite aurifère. La légende dit que le sable au pied des galeries contient 5 grammes d’or à la tonne. Celle aussi de Boussenac:
Rieuprégon avec pyrite et mispickel aurifère.
Il y a aussi une légende de mine d’or à Aulus aux Escanarades. Malus (1600) en parle et de Dietrich (1786) dit que l’analyse a donné 12 kg d’or a la tonne de cuivre métallique. Les échantillonnages modernes (Les mines d’Aulus les bains C.Dubatik) n’ont pas permis de trouver de l’or.
Mines d’or des Pyrénées dans l’Antiquité. État des connaissances en haute Ariège 2001
Prospection des anciennes mines inconnues, filons et affleurements.
On peut déterminer la zone d’un filon avec la recherche des minéraux lourds alluvionnaires. Les cours d’eaux de montagne sont torrentiels et concentrent mal les minéraux lourds.
On pourra néanmoins cerner un affleurement par le bateyage dans une rivière. Il vaut mieux se servir d’un pan, plus facile à transporter et à utiliser.
On tamise avec un petit tamis de maille 5 mm.
Le lieu de prélèvement se fait dans des plages au pif.
Pour savoir si c’est un endroit de dépôt de minéraux lourds, on regarde s’il y a des gemmes en provenance des roches magmatiques, généralement grenats et zircon. L’examen d’une carte géologique devrait l’indiquer. S’il n’y a pas de minéraux lourds , le lieu de prélèvement ne concentre pas. Si c’est le cas, examiner les autres minéraux, galène, blende, scheelite et des fois microscopiques particules d’or. Une loupe est nécessaire.
ça permettra de déterminer la limite amont du filon. Après la recherche visuelle avec marteau prendra le dessus.
Dans la vallée du Biros, vallée de l’Isard, proche des mines du Bentaillou, et aussi de celles de Melles, on trouve ainsi dans les ruisseaux des grains de galène et de blende, alors qu’aucune mine n’est connue dans la montagne.
Des légendes parlent de mines romaines dans la montagne, ainsi que d’un camp romain, près de la Chapelle de l’Isard.
Dans ce secteur, il y a aussi beaucoup de filonnets de pyrites (contenant aussi de l’arsenic), souvent aussi cuivreux, dans du schiste donnant des amas ferreux.
Fontaines ferrugineuses, lieux dit « fontaine rouge ». voir aussi:
mines d’or du Val d’Aran