Déjà à l’état de trace dans d’autres minerais, cuivre, fer. Peut-être des filons d’or antiques, voir article sur les mines d’or.
L’érosion a décomposé ces filons et l’or s’est retrouvé dans les rivières à l’état de traces.
Toutes les rivières contiennent de l’or . Le Lez, La Bouigane affluent du Lez, Le Nert, l’Arac dans le Couserans et pareil dans le reste de l’Ariège.
On peut dire qu’en Ariège, dans les rivières, il y a de l’or partout, un peu et dans quelques endroits rares beaucoup.
Cet or s’est retrouvé dans la plaine à l’époque Tertiaire. (voir carte cône de déjection du Salat) Cette plaine a ensuite été recreusée par l’érosion pour former le Salat actuel, quelques centaines de mètres plus bas. Voir la thèse de Lacomme pour plus de précisions.
Il reste des lambeaux de l’ancien cours sur le sommet des collines vers 540 m d’altitude (200 m pus haut que le cours actuel) ou l’on retrouve des galets et de l’argile provenant de la décomposition des granites.
L’or de cet ancien cours sur le sommet des collines a enrichi le cours du Salat Actuel.
Ces placers ont été recreusés par le cours d’eau actuel et l’ont enrichi.
Le principe de concentration (par gravité) : 10 particules or avec 1000 particules sable sont entrainés par la rivière. Quand l’eau ralenti, les 10 particules or s’arrêtent avec 100 particules de sable, le reste du sable, 900 particules, est entrainé plus loin. La bâtée utilise le même principe. On peut dire que la rivière est une gigantesque bâtée.
Dans les ruisseaux torrentiels, tout est lessivé, pas de concentration à part quelques marmites rocheuses.
L’or se retrouve ainsi concentré dans les ralentissements en aval des chutes, méandres dans les plages.
Une autre partie se concentre dans des pièges rocheux du fond de la rivière, « bedrock » ou les concentrations sont plus importantes que dans les plages, mais plus difficile d’accès
Les orpailleurs recherchent principalement ces concentrations naturelles qui concentrent l’or à leur place. Fainéantise ou optimisation oblige
Ils concentrent et purifient l’or par gravité en utilisant des battées, des pans et des rampes de lavage qui sont des canaux en bois ou métal garnies de moquettes et de tasseaux. Le gravier aurifère est entrainé par un courant d’eau et l’or s’arrête et se concentre dans la moquette et derrière les tasseaux.
Les failles perpendiculaires au fond de la rivière forment aussi des rampes de lavages naturelles dans le rocher ou se concentre l’or pour former des fois des poches d’or.
Elles étaient appelées Bonanza aux USA.