Orpaillage en Ariège – Pyrénées
Les rivières aurifères de l’Ariège.
Il y a deux types principaux de placers en Ariège: Ceux des flats de plaines et les rivières torrentielles
Les placers des grands flats de plaine.
Les dépôts sont en surface sur les plages de galets, amenés par les crues (décennales). Ils sont de faible épaisseur (20cm)
Ce sont ces dépôts superficiels qui étaient exploités par les orpailleurs des siècles derniers. Cette teneur en surface varie de 0,2 à 4 grammes au mètre-cube.
Cet or, amené par les crues, descend ensuite très lentement vers le fond rocheux, pour former des placers de bedrock, à plusieurs mètres de profondeur. Les teneurs ponctuelles trouvées sur des puits ont données de 0,5 à 10 grammes d’or au mètre-cube.
Les placers sont connus grâce au Mémoire sur l’or de l’Ariège du Baron de Dietrich (1786), ce sont:
La rivière Ariège de Crampagna à Saverdun: En gros, tout les méandres entre ces deux villes.
L’orpaillage est soumis à autorisation. Demander à la préfecture.
Les placers que l’on a prospectés sont les coins accessibles, mais aussi les plus orpaillés depuis.
Dans Pamiers: (voir aussi Barbier, 1903) Tout les méandres et îles, des 2 rives,
au Jeu du Mail (île pont aval),
la rive de Méras, gourg de serris
la Roque de Conféron, en aval du pont neuf
Affleurements rocheuxs: Pépites ?
-Aval Pont, RG
-Amont pont, RD
à la rive de Loubés (méandre amont RD),
dans la plaine de Cailloup (méandre amont RG, barrage),
–Au Nord: voir les méandres au Nord de Pamiers (accès facile en voiture)
–Au Sud:
– à la plaine de Bénagues, (rive droite, amont pont de Bénagues, très connu, gros boulders, grosses paillettes et grains, du moins s’il en reste) ,
Août 2007: Le secteur a été remblayé sur 4 m par du tout venant presque stérile
– prés du château Guillot (en face, rive droite, petit méandre, prés de Joucla, très connu)
Août 2007: Dans le talus et les ronces
– et de la maison de Longpré,
– sur le territoire de St-jean du Falga , lieu-dit « l’Hôpital » (rive droite, en face de l’éboulis argileux de la montagne)
– à Varilhes.
Au confluent des ruisseaux de la rive gauche descendant des terrasses aurifères fossiles.
L’Ariège des cabanes à Tarascon.
Le Salat :
L’orpaillage est soumis à autorisation et interdit avec un moteur: motopompe ou drague aquatique, uniquement batée, pan ou rampe de lavage.
les placers étaient de Mercenac à Roquefort:
– Mercenac: prés du ponton de péche pour handicapés. L’endroit public ou tout le monde va. Bedrock affleurant à moins d’1 m.
– En aval l’ancienne sablière dans le méandre Rive Gauche de Caumont ,(celle de Lefaucheur) stages CCI Ariège de 1982 à 1985.
– La sortie nord de Prat, derrière la Chapelle, stages Oriège de 1982 à 1987. épuisé.
– En Haute-Garonne, vers Salis et Touille, nombreux affleurements rocheux.
– Au Sud, dans la plaine de Soueix et St-Sernin; (moins connu, mais moins riche, semble en profondeur).
– Au confluent des rivières d’Aulus et d’Ustou; ainsi qu’au confluent du Nert.
Les placers de rivières torrentielles
Dans ces rivières, il y a une forte pente et le courant est fort. ça lessive et ça emporte tout. Il y a peu de dépôts alluvionnaires. La teneur en or est très irrégulière. Très faible en surface dans les plages, elle peut être importante localement dans des marmites (anfractuosités ) rocheuses qui peuvent contenir des grains d’or et des pépites. Partout dans ces rivières, on trouve de faibles traces d’or et il faut rechercher les bonnes marmites non lavées.
Dans les ruisseaux moyens d’environ 3 à 6 mètres de large, l’or est au bed-rock quand le bed-rock n’a pas été lavé par les crues et est surmonté de 30 à 50 cm d’alluvions. Les affleurements rocheux calcaires ne sont pas bon. Le calcaire est vite érodé et émoussé et ne retient pas les paillettes. L’alluvion de surface est presque stérile et il faut creuser, mais il peut y avoir des bonnes surprises avec des grains plus ou moins gros.
Les ruisseaux torrentiels sont:
Les affluents de l’Ariège; l’Arget, le Suc Siguer et Vicdessos, l’Aston, la Lauze, l’Orge.
Le Haut-Salat et affluents:
– l’Arac,
– le Nert à partir de Rivenert,
– le Lez (traces à Ayer et à Castillon: face terrain de rugby), aussi à Engomer et la Bouigane (Augirein, Audressein, Engomer).
au fond rocheux et dans les talus.
On trouve des traces d’or jusqu’à Salau en même temps que de la Scheelite (tungstate de chaux).
La Léze principalement en aval de Pailhés et le Monesple.
L’Arize de Nescus à la Bastide ainsi qu’à Durban, et ses affluents; traces
L’Artillac et un tas de petits ruisseaux drainant des petites terrasses aurifères, comme la Béouze, l’Ordas, le Ruffat, le Talliol, le Pitrou, etc…
Et l’Hers et le Volp. (choisir uniquement les portions de plus 4 mètres de large)
Aussi les ruisseaux drainant les terrasses aurifères fossiles de l’Ariège sont
tous les ruisseaux de la rive gauche de Crampagna à Saverdun et quelques rares de la rive droite prés de St-Jean. Au 17éme siècle on y a trouvé des pépites de 16 grammes.
Ce sont du Sud au Nord: le Dalou, le Carol et Caramille, le Ferriés et Peyreblanque et Loubens, l’Estrique et affluents. Pour le Salat: ce sont tous ses affluents de la rive droite. Difficile d’accès et très aléatoire.
Tous ces placers de la plaine ont étés abondamment orpaillés depuis les premiers stages de 1981. Il reste encore des coins vierges, pour les bons prospecteurs.
A combiner la prospection en kayak avec un pan,
D’après les photos aériennes de l’IGN en regardant les vues aériennes des rivières le Salat, l’Ariège et surtout la Garonne, on s’aperçoit qu’ils y a un grand nombre de placers potentiels (îles, méandres, plages, chutes et rapides). Échelle ~1/1000